Né en 1936 sous
le Front Populaire et installé dans le quartier St Bruno,
ce mouvement laïque et indépendant anime de nombreuses activités
culturelles et cercles de réflexions qui inquiètent le gouvernement
de Vichy au point de l'interdire.
Une nouvelle association, "les
compagnons de la route" prends le relais des auberges interdites.
Des sorties en vélo permettent de photographier et localiser
les positions allemandes et les mouvements dans le port de
Bordeaux. Un circuit de passage de la ligne de démarcation
et de fuite vers les Pyrénées est organisé.
Les renseignements glanés en bicyclette
permettent de réaliser les premiers sabotages qui visent des
pylônes et des câbles de téléphone à Mérignac, à Pessac et
sur la route d'Arcachon. |